Ma mission
Dans un climat sécurisant favorable à l’apprentissage et au développement d’un lien, ma mission est de vous guider afin que vous puissiez être entendu, reconnu et cheminer vers la guérison.
Ma vision
Il est normal de pouvoir compter sur vos ressources personnelles, mais parfois, on n’y parvient plus en essayant d’avancer seul. Or, demander de l’aide pour faire face aux défis rencontrés sur votre parcours de vie, peut s’avérer secourant et peut permettre d’éviter la reproduction de schémas qui ne vous conviennent plus.
Mes valeurs
L’agilité émotionnelle, l’équilibre, le courage, la force et la vitalité.
Ce qu’on dit de moi :
Que je suis intègre, généreuse de mon temps et de mes connaissances, accessible et accueillante.
Résumé de mon parcours professionnel :
Originaire de Sherbrooke, j’ai complété mon baccalauréat en service social de l’Université de Sherbrooke en 1989. Par la suite, j’ai œuvré durant 15 années dans un CLSC en Outaouais auprès des familles avec des problématiques multiples nécessitant un suivi long terme individuellement ou en groupe pour renforcir les habiletés sociales et parentales. De façon complémentaire à ces différents groupes, j’ai développé un programme visant spécifiquement la problématique de la violence familiale. Au cours de toutes ces années de pratique, j’ai bénéficié de plusieurs formations, supervision individuelle et de groupe.
J’ai également offert de la supervision à des étudiants de 1 er cycle, et donné de la formation à d’autres professionnels.
En 1999, j’ai fait une maîtrise en service social à l’Université d’Ottawa afin d’approfondir entre autres, mes connaissances sur le stress post-traumatique et les conséquences de la violence psychologique telles que: manipulation, harcèlement, intimidation, l’emprise ou la violence
organisationnelle. Puisqu’au CLSC, je faisais déjà partie de l’équipe des mesures d’urgence, j’ai continué les années subséquentes à perfectionner mes interventions de crise et lors d’incidents critiques.
En 2005, j’ai démarré la pratique autonome à plein temps à Québec où j’ai travaillé au fil des ans avec la clientèle des principaux programmes d’aide aux employés (employé/famille) du gouvernement fédéral et provincial, IVAC, CNESST, ACC, en privé et de la base militaire.
Durant plusieurs années, les rencontres avaient lieu à mon bureau et occasionnellement dans les entreprises lors d’incidents critiques tels que: décès d’un employé accidentellement sur les lieux du travail ou autre, suicide, vol de banque, fermeture d’usine, Lac Mégantic, etc. J’ai pu côtoyer des employés et leur famille de plusieurs secteurs d’activités et pu observer les problématiques fréquemment rencontrées ainsi que l’état de la santé mentale de ceux-ci.
Désormais, je concentre davantage mes interventions à mon bureau, par téléphone ou en visioconférence auprès de certains PAE et en pratique privée.
Tout au long de ma carrière, j’ai pris part à des formations continues reliées à ma profession. Aussi, j’ai continué à pratiquer souvent des activités sportives et à prendre part à des formations d’intérêt général. En 2013, j’ai obtenu mon permis de psychothérapeute délivré par l’Ordre des
psychologues du Québec.
Mes formations académiques:
Maîtrise en service social Université d’Ottawa 2000
Baccalauréat en service social Université de Sherbrooke 1989
Quelques formations continues en cours de carrière
Problèmes amoureux – Biopsychologie du comportement
Neurosciences – Pleine conscience
Acceptation et engagement (ACT) – Manque de civisme au travail
Intervenir auprès des personnes suicidaires – Mesures d’urgence
Le développement du psychothérapeute – Dépression
Cohérence cardiaque – EMT
Deuils traumatiques – Santé mentale et alimentation
Fatigue de compassion et stress vicariant – Syndrome de l’Ange (violence)
Harcèlement psychologique – Approche cognitive troubles anxieux
Violence conjugale et familiale – Troubles de la personnalité
Manipulateurs pathologiques – Intégration mouvement oculaire (IMO)
Intervention de crise – Intervention post-traumatique
Personnalité narcissique – Psychosomatisation
Déficit d’attention – Plusieurs autres durant la carrière
Associations professionnelles
Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.
Permis psychothérapeute émis par l’Ordre des psychologues du Québec.
Champs d’intérêt professionnel particulier: La violence psychologique sous diverses formes
La violence psychologique n’est pas un nouveau phénomène social, mais désormais, il est reconnu et bien documenté. Or, voici selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) la définition de la violence psychologique :
« Usage délibéré du pouvoir, y compris la menace de recourir à la force physique contre une autre personne ou un autre groupe, pouvant entraver le développement physique, mental, spirituel, moral ou social. Sont visés les actes tels que les insultes, l’intimidation, le harcèlement et les autres menaces. »
Les termes fréquemment utilisés en matière de violence psychologique se croisent souvent avec ceux de la violence physique. L’on doit comprendre que s’il y a présence de violence physique, il est fort probable qu’elle soit accompagnée de violence psychologique et verbale préalablement. Voici en quelques exemples de ce que représente de violence psychologique toujours selon OMS:
Insultes : Comportement humiliant, dégradant ou témoignant autrement d’un manque de respect pour la dignité et la valeur d’une personne.
Intimidation : Comportement répété et à long terme, les insultes se manifestent par des tentatives vindicatives, cruelles ou malveillantes visant à humilier ou déstabiliser la ou les personnes.
Harcèlement : Conduite fondée sur l’âge, sur l’incapacité, la sérologie VIH, la situation familiale, le sexe, l’orientation sexuelle, le transsexualisme, la race, la couleur, la langue, la religion. De plus, il peut y avoir du harcèlement créé par l’opinion ou les croyances politiques, syndicales ou autres, l’origine nationale ou sociale, l’association avec une minorité, la pauvreté, la naissance ou autre statut, qui est unilatérale ou non souhaitée
et qui affecte la dignité des hommes et des femmes.
Menace : Promesse de recourir à la force physique ou psychologique et au pouvoir entrainant la crainte de dommages physiques, sexuels ou psychologiques ou d’autres conséquences négatives pour les personnes ou groupes visés.
Manipulation mentale : Consiste à mettre en place une emprise sur la conscience d’autrui afin de la contrôler de façon à lui faire adopter des comportements n’étant pas dans son intérêt. Pour le manipulateur, il est jouissif de voir sa victime répondre de façon favorable à sa manipulation. Le plus souvent, la personne manipulée ne se rend pas compte immédiatement de la mauvaise influence exercée sur elle, car le manipulateur ou la manipulatrice utilisent les stratagèmes subtils comme le double-jeu, la séduction, la victimisation, le chantage ou l’omniprésence. 1
Narcissique : Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), d’un besoin d’être admiré et d’un manque d’empathie selon le DSM. Notons qu’il existe plusieurs niveaux et types de personnalités narcissiques, comme par exemple : survalorisation de ses capacités, impression d’être
unique, besoin constant et excessif d’être aimé et admiré, une obsession pour le pouvoir, le succès et la beauté, etc. 2
Donc aussi surprenant que cela puisse paraître, malgré tous les écrits, législations, lois ou sensibilisations sur le sujet depuis plus de 20 ans, la violence psychologique demeure très répandue, banalisée, normalisée et semble même s’être accentuée dans certains secteurs. On constate régulièrement dans les relations de couple, familiales, entre amis,
sur les réseaux sociaux, en milieu scolaire, de travail ou sur la scène publique.
Dans le cadre de mon travail dans le réseau de la santé et services sociaux ainsi qu’en pratique privée, j’ai côtoyé un grand nombre d’individu ayant à composer avec une ou des personnes abusives et malveillantes. Les efforts déployés pour s’en éloigner, y faire face ou guérir de cette violence, sont non négligeables et souvent parsemés d’embûches. Puisqu’il est plus facile d’identifier la violence physique, on tend à diminuer les impacts de la violence psychologique, car elle est souvent plus subtile, insidieuse et donc plus difficile à évaluer.
Même l’agresseur ou la victime ne sont pas toujours conscients ou ne reconnaissent pas que des attitudes et des comportements peuvent faire un mal incroyable sur le plan émotionnel. Le processus pour faire reconnaitre les préjudices et les droits que ce soit dans un couple ou dans un milieu de travail pour ne nommer que ceux-là, peut s’avérer être un très long, fastidieux et donc décourager la dénonciation.
Outre la personne qui en est victime, nous ne pouvons passer sous silence les gens qui en sont témoins ou ceux qui sont en position d’autorité, tels qu’un parent, un supérieur hiérarchique ou un professionnel. Ils adopteront divers comportements et attitudes. Certains resteront passifs volontairement, feront semblant d’avoir rien vu/entendu ou parfois ne savent pas quoi en faire, ont peur ou peuvent craindre des représailles sur
eux. Ils peuvent aussi démontrer de la tolérance face à l’inconfort, l’insouciance ou la méconnaissance.
Ils peuvent également cautionner la violence ou dire que la personne l’a cherché ouvertement ou en silence. Il ne faut pas non plus se méprendre, car parfois la personne ciblée peut aussi jouer un rôle significatif ou avoir une certaine part de responsabilités dans une dynamique. Il est aussi fréquent que les gens veuillent sauver leur peau et éviter d’être la prochaine cible de l’agresseur.
La victime se sentira seule, isolée, repliée ou honteuse. Il n’est pas rare de voir ces mêmes personnes autour d’elle tenter de s’en éloigner le plus possible pour ne pas être vue en sa présence afin de ne pas passer pour l’allié de cette dernière par l’agresseur. Ces gens peuvent même aller jusqu’à reproduire exactement les mêmes attitudes et comportements de l’agresseur pour différentes raisons. C’est ce qui fait, entre autres,
que des dynamiques malsaines peuvent prendre des années avant d’être dénoncées, considérées, documentées, traitées et sanctionnées. Les dommages auront alors été faits. Il n’est pas rare qu’au lieu de dénoncer une situation des victimes quitteront un milieu de vie, un emploi ou des études de rêve. Bien sûr, la fuite est parfois l’option souhaitable pour la survie surtout lorsque plusieurs stratégies tentées auparavant n’auront pas permis de solutionner de façon honorable la situation.
On assiste de plus en plus à un nouveau phénomène « politiquement correct » qui consiste à éviter de dire clairement ou ignorer. Il y a aussi celui de se faire « ghoster » qui se traduirait par « disparaitre comme un fantôme » auprès d’une autre personne, ni vu, ni connu. Les répercussions peuvent être très percutantes. On voit aussi des individus dirent des choses atroces tout en arborant un large sourire: « tu t’en fais inutilement, tu exagères, ce n’est pas si pire que ça, tu interprètes mal mes propos/mes
intentions, tu sais bien que je ne te ferais pas ça, etc. » Justement, il n’est pas toujours facile et souhaitable de lire entre les lignes, car cela laisse place à bien des interprétations.
Soulignons que les conséquences ne sont pas seulement pour les individus eux-mêmes, mais engendrent des coûts de productivité et sociaux considérables à plus long terme. En cette époque de la montée du narcissisme, le culte du moi qui est omniprésent et vénéré, n’épargne aucune sphère de la société. Cela signifie que l’empathie ou la considération envers l’autre, s’est largement estompée et que ce phénomène ne cesse
de s’intensifier. L’autre est utilisé comme objet pour assouvir les besoins de la personne narcissique ou d’un groupe en particulier.
Par la suite, si l’individu étant la cible est trop dérangeant/nuisible ou devenu inutile, il sera repoussé, mis à l’écart ou ostracisé et qu’importe les répercussions au sein du couple, de la famille ou d’un groupe. La violence psychologique qui est faite souvent subtilement, créer un état de doute au sujet de la volonté, des motifs et des apparences.
Ce détachement et cette déshumanisation face à la personne utilisée peuvent être destructeurs et génèrer des séquelles à long terme pouvant être fatales comme des conduites à risque, des répétitions de relations malsaines allant jusqu’au suicide. Sans énumérer tous les signes de mal-être pouvant être observés chez l’individu, on doit savoir que tôt ou tard, le mental et le corps présenteront graduellement les effets d’un déséquilibre chez lui.
La transformation de la violence psychologique peut se faire par la prise en charge des responsabilités et de la mobilisation de chacun des acteurs impliqués, et ce, directement ou non et que ce soit individuellement, en groupe ou socialement. Briser le silence par la psychothérapie ou un autre moyen, peut être le premier pas vers la guérison et l’épanouissement.
Exprimer, mieux comprendre, identifier ou prendre du recul afin d’analyser une situation est souvent très efficace pour rassembler nos forces et ainsi augmenter notre courage. De plus, cela permet également de cesser continuellement vous remettre en question ou douter de vos capacités, penser que cela est dans votre tête, de votre faute, que vous imaginez des choses, que vous dramatisez, etc. Certes, tolérer certaines
situations peut vous permettre de développer une force intérieure et vous renforcir face à l’adversité. Néanmoins, à plus long terme cela peut aussi vous fragiliser et vous empêcher de vivre librement en toute quiétude.
Avoir un ou des alliés qui croient en vous et qui ont le désir de vous appuyer, peut donc vous servir de tremplin avant de choisir d’aller ou pas vers d’autres ressources. Comme mentionné auparavant, la violence psychologique n’est pas toujours facile à cerner et à contrer.
